Nous sommes à la veille de la période hivernale et vous avez décidé d’installer un poêle à bois dans votre habitat afin de profiter d’une chaleur agréable. Voilà une excellente nouvelle : vous avez déjà fait la moitié du chemin. Effectivement, vous avez dans un premier temps sélectionné l’une des meilleures manières de vous chauffer cet hiver, mais il convient maintenant de vous concentrer sur le bois que vous allez brûler.
Il faut savoir qu’il est impératif de ne pas utiliser un bois humide, car ce dernier est synonyme, d’une part, d’écart de rendement, mais c’est aussi la garantie que vous finirez par encrasser votre installation.
Nos conseils pour choisir la bonne essence de bois
Soulignons tout d’abord le fait que les bois sont catégorisés par groupes : G1, G2 et G3. Il s’agit tout simplement du classement officiel des essences de bois. Loin d’être un simple jargon technique, ces classements regroupent chaque essence par niveau de fiabilité.
Voici les bois rassemblés dans le niveau G1 :
- le chêne ;
- le charme ;
- le hêtre ;
- le frêne.
Si vous ne le saviez pas encore, ces 4 essences de bois sont particulièrement dures et elles produisent une chaleur intense ainsi que des braises qui sont capables de tenir pendant des heures. Le chêne est tout facilement un bon bois de chauffage, si ce n’est le meilleur, vous permettant de maintenir une température stable dans votre habitat.
Focus sur les groupes G2 et G3
Concernant le groupe G2 regroupant le châtaignier, l’acacia et le merisier, nous estimons qu’il s’agit d’un bon compromis, car ces bois mi-durs sont capables de s’enflammer assez rapidement tout en permettant une montée en température assez rapide.
Disons qu’il s’agit probablement du meilleur compromis en intersaison ou lorsque les matins sont un brin frisquets. Concernant le groupe G3 regroupant le peuplier, le boulot ainsi que les résineux, nous vous déconseillons de les utiliser, car ils ont tendance à brûler trop rapidement.
Par ailleurs, les bois résineux ont cette fâcheuse tendance à encrasser votre installation. Concrètement, vous risquez l’incendie.
L’humidité, ce critère à ne pas négliger
Vous pouvez dire et faire tout ce que vous voulez, même si vous avez un chêne premium en votre possession, si ce dernier est humide, il aura tendance à chauffer 2 fois moins qu’un simple bouleau bien sec. Cela s’explique par le fait que l’eau qu’il contient. Concrètement, il doit commencer par l’éliminer par le processus d’évaporation avant de produire la chaleur. Il s’agit d’une énergie se trouvant perdue pour votre chauffage. Afin d’y voir plus clair, vous devez garder à l’esprit que votre bois doit être en dessous d’un taux de 20 % d’humidité.
Vous ne disposez d’aucun appareil pour effectuer cette mesure ?
Voici 3 astuces simples :
- frapper 2 bûches l’une contre l’autre afin de distinguer un son clair (synonyme de bois sec) d’un son lourd synonyme de (bois humide) ;
- l’observation du poids (plus une bûche est sèche, plus elle est légère) ;
- la vérification des extrémités (la présence de fissures ainsi que des écorces qui se détachent sont de bons signes).
Enfin, si vous envisagez de produire vous-même votre boîte de chauffage en allant le couper directement en forêt, vous devez prévoir une période de séchage d’au moins 2 ans pour un chêne et 18 mois pour un frêne.